Manon Klein is a researcher and art worker based in Ghent, Belgium.
She holds a BA in Humanities and Art History from Paris Nanterre University (2013) and an MA in Visual Arts and Curatorial Studies from the University of Paris 1 Panthéon-Sorbonne (2015).
From 2015 to 2019, she worked as a project manager in the Performing Arts department of the Palais de Tokyo, contributing to the programming and production of events, including La Manutention residency and Do Disturb Festival. This experience deepened her interest in the relationship between cultural discourse, institutional practices, and social critique, leading her to pursue a PhD in Cultural Studies at UCP (Lisbon, PT), with an FCT scholarship (expected to be completed by December 2024).
Her thesis examines the rise of call-out culture in the arts, specifically focusing on how art workers have been challenging British artistic institutions from the mid-2010s to the early 2020s. In this work, she explores the disillusionment and aspirations of art workers, analyzing movements of institutional critique and protests against precarity and discrimination in the art world.
Manon also engages in independent artistic projects spanning writing, exhibitions, and event production. She views curatorial practice as a way to reflect on the relentless flow of information, images, and filters that define contemporary life. While navigating this current reality, she collaborates with artists who challenge established certainties, creating speculative narratives and alternative realities that embrace magic, shadows, and the ineffable.
Driven early on by a desire for collective reflection and creation, she co-founded the associations Diamètre (bringing together young curators and art critics) and 35H (a one-week artistic residency concept). From January to December 2021, she was a curator at PADA Studios (Barreiro, Portugal). Between 2022 and 2023, she co-founded NaMesa, combining solo shows and dinners inspired by the practices of the presented artists (Culturgest, Thirdbase, artist studios). She regularly writes texts for galleries and project spaces (Galeria 3+1, Galeria Foco, MAD...).
Chercheuse et travailleuse de l’art, Manon Klein vit et travaille à Gand (Belgique).
Diplômée en Humanités et Histoire de l'Art (Université Paris Nanterre, 2013) et en Sciences et Techniques de l’Exposition (Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne, 2015), Manon Klein a travaillé en tant que chargée de projet au sein du département des Arts Performatifs du Palais de Tokyo, de 2015 à 2019. Elle a notamment participé à la programmation et à la production d'événements organisés dans le cadre d'expositions, à la résidence La Manutention, ainsi qu'au Festival Do Disturb.
En marge de ce parcours institutionnel, elle entretient des activités curatoriales, notamment au travers de la création d’associations à but non lucratif. Animée très tôt par un désir de réflexion et de création collectives, elle a co-fondé les associations Diamètre (rassemblant jeunes commissaires d'exposition et critiques d'art) et 35H (un concept de résidence artistique d'une semaine). De janvier à décembre 2021 elle est curatrice de l’espace de résidence PADA Studios (Barreiro, Portugal). Entre 2022 et 2023, elle co-fonde NaMesa, mêlant solo shows et dîners inspirés de la pratique des artistes présentés (Culturgest, Thirdbase, divers ateliers d'artistes). Elle écrit régulièrement des textes pour des galeries et project spaces (Galeria 3+1, Galeria Foco, MAD...).
Elle considère l’art et l'écriture comme des outils pour composer des mondes et inventer des langages, et l'exposition comme un espace de conscience modifié, propice à l’exploration du flux constant d'informations, d'images et de filtres qui caractérise notre époque. Elle pense ainsi des projets d’expositions pour et avec des artistes cherchant à faire trembler nos certitudes, en imaginant par exemple des récits spéculatifs et des réalités alternatives qui embrasseraient la magie, l'ombre et l'ineffable.
Manon est depuis septembre 2020 en contrat doctoral dans le département d’Études Culturelles de l'Université Catholique du Portugal à Lisbonne (avec une bourse de la FCT). Sa thèse s’intitule « Call-out Culture: Art workers challenging British visual arts institutions from the mid 2010s to the early 2020s ». Au sein de ce travail elle cherche à mettre en lumière les défis et désillusions mais aussi les espoirs et aspirations des travailleur·euses de l’art en explorant des mouvements de critique institutionnelle et de protestations luttant contre la précarité et la discrimination dans le milieu de l’art.